Après une période d’été en trompe l’œil et la programmation de nombreux vols sur 80 % de son réseau habituel et 150 destinations, la rentrée s’annonce délicate pour Air France. La compagnie anticipe une baisse de la demande sur les vols long-courriers pour les mois de septembre et octobre. Compte tenu de la situation les déplacements d’affaires ne seront pas au rendez-vous et la fermeture durable des frontières ainsi que l’évolution permanente de restrictions limitent toujours fortement la demande.
Les prévisions, sont à ce jour, meilleures pour les deux derniers mois de l’année qui devraient voir une progression par rapport à septembre et octobre mais rester en deçà des prévisions initiales.
Ces évolutions se traduisent dans les modifications du service intercontinental déposées par la compagnie pour la la saison hiver 2020/21 , en vigueur du 25 octobre 2020 au 27 mars 2021.
Pour faire face à la situation, la compagnie adapte son plan de vol et baisse la capacité en remplaçant les 77W initialement prévus par ses Boeing 787-9 ou Airbus A350-900 de plus petite capacité notamment vers Singapour, Hong-Kong, Beyrouth, Boston et Buenos-Aires.
Ces remplacements sur des lignes à forte composante Business, pour la majorité d'entre elles, confirment que le gel des politiques de voyages des grands comptes ne présage rien de bon et renforcent l’idée d’une rentrée à risque pour Air France et de nombreuses autres compagnies internationales qui dépendent du retour de la clientèle haute contribution.
La liaison phare vers New-York JFK passe à 4 vols quotidiens au lieu des 5 vols initiaux tandis que Delta proposera ses liaisons habituelles.
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