top of page
Photo du rédacteurGate 7

Retour sur l'édition 2022 du Paris Air Forum

Paris le 9 juin - Rendez vous incontournable des acteurs de l'aérien, le Paris Air Forum, qui s'est déroulé le 7 juin, a tenu une nouvelle fois ses promesses avec de très nombreux échanges riches et constructifs.


Difficile de résumer toute la teneur des débats placés sous le signe du ré- enchantement de l'aviation via le progrès. Si le futur de l'aviation dans un cadre durable a été largement discuté, la reprise constatée en ce début de saison a également tenu le haut de l'affiche.


Dirigeants de compagnies aériennes françaises et étrangères, de constructeurs, d'aéroports et leurs représentants comme l'UAF, de motoristes et des organismes de tutelle ont exposé les défis nombreux auxquels ils doivent faire face dans un contexte toujours complexe même si l'optimisme est de rigueur pour la saison d'été. De nombreuses femmes dirigeantes, et c'est relativement rare pour le noter, ont contribué à ces débats parmi lesquelles Anne Rigail DG d'Air France, Sabine Klauke, Directrice Technique d'Airbus, Yannick Assouad DGA de Thales et Nathalie Stubler de Transavia.





Coté dirigeants étrangers, c'est Willie Walsh désormais patron de l'IATA qui a eu la vedette avec ses interventions toujours aussi directes et son franc parler légendaire. Les patrons d'easyJet avec Johan Lundgren , Marco Sansavini de Vueling ont pu faire valoir leur point de vue lors d'une débat auquel participait également Ben Smith PDG du groupe Air France KLM.


Enfin, le commissaire européen Thierry Breton et l'ancien ministre des transports Jean-Baptiste Djebbari ont exprimé une vision politique des enjeux.


De cette journée, nous retiendrons que tout l'écosystème est engagé dans la décarbonation de l'aviation, chemin incontournable pour son acceptabilité. Nous retiendrons également que le chemin ne sera pas facile, qu'il faudra établir de nouvelles filières de production, se concentrer sur les priorités tout en ne négligeant aucune piste. Si la production de suffisamment de SAF (carburant durable) à court terme et le développement d'autres sources d'énergie tel que l'hydrogène à moyen terme sont des pistes prometteuses , elles ne se réaliseront qu'au prix d'énormes investissements et la question de leur financement est posée.


Dès maintenant des progrès sont possibles en Europe avec notamment une meilleure gestion de l'espace aérien à condition d'en avoir la volonté politique et d'y accorder les moyens financiers nécessaires. Le futur de l'aviation ne pourra se dessiner qu'à un niveau mondial, l'aérien ne connaissant aucune frontière.



Christophe Chouleur pour Gate7


Comments


bottom of page